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Découvrez des cartes postales-poésies mémorielles de Messaoud Gadi.

Carte postale-poésie mémorielle de Messaoud Gadi.
Carte postale-poésie mémorielle de Messaoud Gadi.

Poème

On a grandi loin de tout.
Des fils barbelés encerclaient nos vies,
Est-ce un atout ?
On s'est construit une identité
dans notre enfance
dans le sud de la France.
On se prenait pour les oubliés de l'histoire
même si on était les seuls à y croire.
Notre ghetto, avec nos mots,
on l'appelait "réserve d'indiens"
On cherchait un rêve, un destin, un Chemin.

Poème de Monsieur Messaoud GADI, poète stéphanois.

Photo d'illustration de la carte postale : enfants Harkis derrière une clôture grillagée et barbelée, du Camp de Saint-Maurice-l'Ardoise prise par Alain Ferki - 1975
Carte postale-poésie mémorielle de Messaoud Gadi.
Carte postale-poésie mémorielle de Messaoud Gadi.

Poème

On a grandi loin de tout.
Des fils barbelés encerclaient nos vies,
Est-ce un atout ?
On s'est construit une identité
dans notre enfance
dans le sud de la France.
On se prenait pour les oubliés de l'histoire
même si on était les seuls à y croire.
Notre ghetto, avec nos mots,
on l'appelait "réserve d'indiens"
On cherchait un rêve, un destin, un Chemin.

Poème de Monsieur Messaoud GADI, poète stéphanois.

Photo d'illustration de la carte postale : enfant Harki jouant sur un tricycle, devant des baraquements du Camp de la Londe-les-Maures, prise par Jean Puech - 1975
Carte postale-poésie mémorielle "Orphelins" de Messaoud Gadi.
Carte postale-poésie mémorielle "Orphelins" de Messaoud Gadi.

Poème intitulé ORPHELINS

Son père est enterré à Nîmes,
le tiens à Bollène.
Le mien à Saint-Étienne...
soldats anonymes
qui ont fait la grandeur d'un pays.
Sans un bruit,
ils sont partis.
Aucun président sur leur tombe n'ira se recueillir
ou les fleurir.

À l'aube de notre vie
nous voilà orphelins,
héritiers d'un Destin
qui ne doit pas mourir.

Nous devons nous souvenir,
nous soutenir, et avec l'encre du passé,
sur une page oubliée
de l'Histoire de France,
écrire notre espérance.

J'ai écrit ces quelques lignes
pour qu'une certaine
France se souvienne.

Poème de Monsieur Messaoud GADI, poète stéphanois.

Photo d'illustration de la carte postale : baraquements d'accueil de Harkis, derrière une clôture en fils de fer barbelés, du Camp de Saint-Maurice-l'Ardoise prise par Alain Ferki - 1975